lundi 8 février 2016

WILDY, 18 ANS TUÉ PAR BALLES DANS UN HALL D’IMMEUBLE

Dans la nuit de dimanche à lundi 8 février 2016, au Mée sur Seine (Seine-et-Marne), une rixe éclate dans le square Alexis-Carel, entre deux groupes d’individus. Wildy, 18 ans est décédé, touché par balles. Un rassemblement est prévu ce lundi à 18h30 pour lutter contre ces violences fréquentes dans les quartiers ces derniers mois.





C’est au petit matin que Wildy (18 ans) meurt à l'hôpital de Melun, après avoir reçu des balles dans l’abdomen. L’un de ses amis, est quant à lui à l'hôpital, blessé à la tête. Cela s’est produit dans une cage d’escalier d’un immeuble du square Alexis-Carel, fréquenté par les jeunes du secteur, dans le prolongement de l’allée de la gare. Des individus cagoulés ont pénétré dans l’immeuble, une bagarre et des coups de feu éclatent.


Un jeune aimé de tous



“Wildy était un jeune tranquille, qui venait souvent pour aider les autres, il contribuait à nos projets” raconte Mohamed Malikie, président de la BBM (Beautiful Birds of Melun Foundation).


Habitant du Mée sur Seine depuis le plus jeune âge, lui, ainsi que sa famille étaient très appréciés par les habitants de la ville. Sa triste disparation est vécue comme un coup de tonnerre pour tout le monde. Les réactions sont nombreuses sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook. Des photos et des publications se comptent par centaines. Son club de football où il est licencié a tenu à présenter ses condoléances à sa famille et ses proches.


Dans la matinée, l’allée de la gare, qui est souvent remplie de jeunes, était déserte. Encore sous le choc, les personnes rencontrées n’y croyaient toujours pas de cette disparition.


Un rassemblement à 18h30



Dès l’annonce de la triste nouvelle, un mouvement de solidarité s’est organisé pour rendre hommage au petit Wildy. Un rassemblement aura lieu ce lundi 8 février à 18h30 devant le Franprix de l’allée de la gare du Mée sur Seine. Les organisateurs du rassemblement appellent au calme et et refusent toutes ces violences. Sa mère aussi a de suite réagi dans un communiqué “il ne doit pas y avoir d’autres mamans qui pleurent”.

Selon une source policière, il n’était pas connu des services de police. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles. La piste du règlement de compte avec des jeunes de Melun est privilégiée.

Benamar CHACHOUA.